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Stop à l'anxiété

Nous sommes nombreux à ressentir de l’anxiété dans notre quotidien. Mais en fait, qu’est ce que l’anxiété et comment ne plus la subir dans notre vie quotidienne?

L’anxiété, c’est quoi ?

Nous sommes nombreux à ressentir de l’anxiété dans notre quotidien. Mais en fait, qu’est ce que l’anxiété ? C’est en réalité une réaction naturelle mais qui peut devenir une véritable source d’inconfort et avoir un véritable impact sur notre santé mentale. L’anxiété peut devenir ingérable et pénalisante au quotidien.

Le site VIDAL définit l’anxiété comme étant « une réaction normale qui devient une maladie lorsqu’elle survient alors qu’aucun événement ne la justifie vraiment »

A un moment ou un autre de sa vie, chacun expérimente l’anxiété: lors d’un entretien d’embauche, d’un premier rendez-vous ou d’un examen. Le cœur s’emballe, les paumes sont moites et penser à autre chose devient impossible et la crise de panique peut arriver.

Se faire du souci et éprouver ces émotions est normal, tant que cela ne suscite pas des inquiétudes exagérées et une appréhension incontrôlable.

Les personnes angoissées vivent au quotidien cette situation qui a un impact négatif sur leurs pensées et sentiments, leur bien être physique et leur comportement.

S’il est compréhensible d’appréhender la veille d’une présentation professionnelle, un anxieux chronique sera dans cet état quasi quotidiennement.

Qui est touché par l’anxiété ?

Absolument tous les individus, de tous âges, peuvent souffrir d’anxiété.

Selon l’INSERM, 21% des adultes seront touchés par des troubles anxieux dans leur vie et les femmes sont 2 fois plus affectées que les hommes.

Des études ont montré que les femmes sont davantage concernées per les troubles anxieux (ou anxiété grave) que les hommes.

Les personnes de 35 à 55 ans sont les plus touchées par des troubles anxieux comme les attaques de panique, les malaises, l’agoraphobie, l’anxiété généralisée…

Les troubles anxieux sont l’une des maladies mentales les plus répandues. Cela représente 6 personnes sur 100 sur une semaine lambda.

Cette statistique alarmante montre que si vous êtes concerné, vous n’êtes pas un cas isolé.

Vos amis, collègues ou proches en ont peut être déjà souffert ou en souffrent actuellement.

Bonne nouvelle ! L’anxiété est curable et ses symptômes très améliorables.

Quel est l’origine des troubles anxieux?

L’origine des troubles anxieux reste largement mystérieuse.

Malgré ces inconnues, trois facteurs majeurs semblent déterminer la propension d’une personne à en souffrir.

Le premier facteur est d’ordre biologique, notamment la « chimie du cerveau ».

Le deuxième concerne l’hérédité et les gênes transmis par ses parents biologiques.

Enfin l’environnement joue un rôle clé en raison des expériences traumatisantes vécues.

Le cerveau envoie des signaux à ses cellules par impulsions électriques ou via des messagers chimiques appelés neurotransmetteurs. Des scientifiques pensent qu’un déséquilibre au niveau des neurotransmetteurs entraine des troubles de l’humeur tels que l’anxiété et la dépression.

Les quatre principaux neurotransmetteurs associés à la joie de vivre sont :

  • La sérotonine,
  • La dopamine
  • L’ocytocine
  • La sérotonine.

La sérotonine conditionne l’humeur et les émotions.

La dopamine génère le plaisir, de concert avec la récompense et la motivation.

L’ocytocine est souvent surnommée hormone de l’amour car son niveau dans le cerveau augmente pendant des rapports intimes et favorise les liens affectifs. Le corps libère des endorphines lors d’activités agréables.

Celles-ci soulagent naturellement des douleurs et du stress.

Selon une théorie, l’anxiété se manifeste se ces substances ne sont pas libérées dans le cerveau, ou en quantité inadéquate.

Les inhibiteurs sélectifs de recapture de la sérotonine, qui augmentent le taux de sérotonine dans le cerveau pour éviter la dépression, traitent avec efficacité un grand nombre de troubles anxieux.

Ils ont le potentiel de restaurer l’équilibre.

Les chercheurs s’interrogent aussi sur la possible héréditaire de l’anxiété transmise par les gênes aux générations suivantes.

Des études ont démontré l’existence d’un lien : l’anxiété serait ainsi le fruit d’une hérédité dans environ 30% des cas.

SI vous avez connu des troubles anxieux dans votre jeunesse (avant l’âge de 20 ans), sans que ce soit le fruit d’un traumatisme, il est probable qu’un de vos proches ait aussi souffert de troubles anxieux.

Les généticiens font face à un défi : comprendre quels sont les gênes spécifiques liés à l’anxiété ?

Mais des parents angoissés chroniquement peuvent communiquer leur anxiété à leurs enfants sans le vouloir, en étant surprotecteurs ou angoissés chroniquement.

Les expériences vécues et les traumatismes constituent la dernière cause potentielle de l’anxiété.

Les expériences effrayantes, angoissantes et stressantes, à l’image de la maltraitance infantile, les violences conjugales ou le harcèlement, sont des facteurs probables associés à la naissance de troubles anxieux.

Il en va de même pour le stress post traumatique non pris en charge.

Des expériences douloureuses au cours de la vie, causant soucis et stress, peuvent aussi faire ressurgir une anxiété endormie.

Quels sont les déclencheurs ?

Connaître la cause possible d’une crise d’angoisse ou de troubles anxieux ne permet pas pour autant d’éviter qu’ils surviennent.

Parfois, un lieu ou une situation peut servir de déclencheur : en oppressant littéralement la personne, les conséquences sur son bien être émotionnel sont significatives.

Ce déclencheur peut aussi raviver un souvenir traumatisant.

Si les déclencheurs ne sont pas toujours faciles à repérer, une personne souffrant de troubles anxieux généralisés peut repérer ce qui provoque chez elle une crise d’angoisse : fatigue, domicile en désordre, soucis financiers, problèmes de santé ou évènement mondain.

Identifier les déclencheurs, quitte à dresser une liste, permet à une personne anxieuses de reprendre le contrôle sur sa vie.

Comment s’exprime l’anxiété ?

Les manifestations de l’anxiété varient d’une personne à l’autre, mais sont d’ordre physique, mental et comportemental.

Lorsque l’anxiété apparaît, son déclencheur agit aussi sur le système nerveux autonome, comme si une menace avait été identifiée.

Ce système régule des manifestations automatiques : rythme cardiaque, respiration et miction. Cela explique pourquoi certaines personnes ont le souffle court, souffrent de palpitations, de manifestations gastro intestinales, de nausées, constipation, douleurs abdominales, picotements, étourdissements, engourdissements.

Une personne anxieuse sera en mesure de reconnaître ses symptômes comportementaux, puisque ces manifestations sont visibles.

Nombre de personnes évitent les rencontres à caractère social afin d’éviter de déclencher leur anxiété. Elles sont capables de se mettre en arrêt maladie ou de faire une pause dans leurs études.

Certaines peuvent être sujettes aux troubles obsessionnels tels que vérifier plusieurs fois la fermeture d’une porte ou éviter des métros trop bondés.

Quand l’anxiété devient elle un problème ?

Rien ne définit formellement le seuil à partir duquel l’anxiété devient problématique ; il varie d’une personne à l’autre. Si elle rend la vie quotidienne impossible, imposant un changement de comportement, une prise en charge s’impose.

Des soucis qui perdurent et des craintes disproportionnées peuvent aussi témoigner de troubles anxieux.

Dans de tels cas, une prise en charge s’avère vraiment indispensable.

En quoi la sophrologie peut être une solution pour apprendre à mieux gérer votre angoisse ?

Parmi de nombreuses thérapies, la sophrologie est un accompagnement intéressant et efficace pour gérer les phobies, les troubles de panique, l’anxiété sociale…

La sophrologie offre une approche holistique pour gérer l’anxiété, en combinant des techniques de relaxation, de respiration et de visualisation.

Tout d’abord, elle permet de calmer le système nerveux en pratiquant des exercices de respiration profonde, ce qui réduit les niveaux de stress et d’anxiété.

De plus, la sophrologie enseigne des méthodes de relaxation musculaire progressive, aidant à relâcher les tensions corporelles associées à l’anxiété.

La sophrologie encourage la pleine présence dans le moment présent, permettant de réduire les ruminations sur le passé et les inquiétudes concernant l’avenir, ce qui est souvent associé à l’anxiété.

Elle peut être utilisée en complément d’autres thérapies pour une approche plus complète du traitement de l’anxiété.

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